la litterature maghrebine d'expression française

Publié le par leila belbyed

 

      La littérature maghrébine d'expression française

 

 

 

Il me parait nécessaire de signaler, au premier lieu, que la littérature englobe plusieurs cultures en un seul style d’écriture, comme c’est le cas de la littérature maghrébine d’expression française, en effet in s’avère délicat de signaler que cette littérature voit le jour u lendemain de la seconde guerre mondiale, qui favorisa la prise de conscience nationale.

 

En effet il s’agit d’une littérature bâtarde qui depuis ses débuts jusqu'à nos jour a été terrassée par ses rivales, qui ont retenus une étrange relation avec elle, c’est de dire qu’il y avait beaucoup de personne qu’il y avait beaucoup de personne qui ont stigmatisés cette littérature maghrébine d’expression française, qualifiée comme étranger. Néanmoins, il apparaît que cette littérature, déjouant les sombres pronostics, a refusé de disparaître, elle s’est entêté à dire la vérité malgré les idéologies totalitaires, au pouvoir qu’entendaient restreindre considérablement la marge d’expression, pour cela elle du s’expatrier pour se faire entendre.

 

Ces grandes lignes montrent surtout que, en tant que francophones les auteurs écrivent directement en français, ce qui élargit sensiblement l’auditoire, mais cela avait provoqué des réticences, dans la mesure ou cette langue est perçue comme un héritage de la colonisation et qu’elle vient concurrencer l’arabe classique, celui du coran.

 

 

En effet, la littérature maghrébine d’expression française a été favoriser d’abord par la prise de conscience identitaire, produite par des écrivains se réclamant d’une identité maghrébine,  cette littérature maghrébine a d’abord, au moment des combats pour l’indépendance visé un publique plutôt français, dont il fallait gagner la confiance, pour la bonne raison de la libération du maghrébin.

 

 

 Il nous faut noter que les nombreuses productions de cette génération qui s’engage davantage dans la réalité sociale et politique se caractérisent par la violence, une violence accrue à la recherche d’une écriture originale, et à la recherche d’un maghrébin qui doit surgir des chaos de l’histoire.

 

 Après cette étape de violence qui n’été pas seulement verbale, dons la mesure ou il y avait des auteurs qui ont été mort assassinés, à savoir ; MOULOUD FERAOUN, TAHAR DJAOUT…vient alors l’étape favorisée après l’ironie, ce tope de rhétorique a été considéré comme une soupape pour la population afin de lancer ses S.O.S, ainsi une manière d’enterrer la hache de guerre, et de fumer le cumulet de la paix.

 

 Apres cette introduction, et pour parvenir à codifier les signes mystérieuses de la littérature maghrébine d’expression française, il s’avère impératif de s’interroger sur cette survie étonnante, ainsi les caractéristiques de cette littérature ? En cela ne revient aucunement à rejeter l’apparition d’une littérature cousine, celle des beurs dont il faut s’interroger ?

 

 

 Il convient de signaler, d’abord, que la littérature maghrébine d’expression française, se met dans une situation ou les contraints sont légion : il y avait, tout d’abord, la quasi-totalité de la production romanesque qui avait épuisé son histoire dans un maghrébin pluriel, c’est de dire que dons la littérature maghrébine d’expression française, le pluriel s’impose, et cela revient au divers principes de filiation comme le lieu de naissance des écrivains, le lieu de dissémination des traditions orales, la participation à un imaginaire spatial de l’Afrique du nord, et puis une circulation littéraire centrée au fond du maghrébe,..Etc. et puis cette pluralité est bien manifestée par le large espace d’études parues en français sur la littérature du maghrébe. On remarque certes que cette littérature se compose de « maghrébe » et de « langue française », deux univers culturels qui se rencontrent, se confrontent et s’enrichissent, par là le texte d’essence maghrébin apparaît tel un  produit intertextuel, d’acculturation ; c’est de dire que l’essence lui est maghrébin , avec une expression française.

 

 

 En effet il nous faut noter que les auteurs se servent du français en tant que maghrébin, parce que l’histoire de leurs pays l’a voulu ainsi. MONCEF GHACEM annonce à ce propos : «  je l’utilise car il a la capacité de traduire pleinement mon actuelle réalité spécifique d’arabe, de maghrébin, de tunisien, j’écris en français sans me couper de la réalité vivante de mon peuple ». 

 Donc quoique la littérature ait pu passer pour une anomalie au magrébe, force est de constater qu’elle s’engage avec franchise et originalité sur des questions d’actualités, qu’elle conquiert un large public, autochtone mais aussi extérieur.

 

 

 Des points de vues différents les uns des autres, selon une logique historique mais aussi politique, ou la langue française es manifeste comme une langue de littérature pour les écrivains qui ont vécue une certaines période de leurs pays, parce qu’ils racontent chacun avec leurs sa prédisposition à la langue française se sa culture.

 

 

 En fait si on s’efforce de mettre un ordre pour les écrivains maghrébins, on commencera d’abord par les fondateurs du classique marqués par la prise de conscience identitaire, et al réflexion sociale, entre autres ; MOULOUD FIRAOUN, MOHAMED DIB…

 

 

 Puis la deuxième génération qui traite les même thèmes que ses aînés, surtout avec une violence accrue, ces écrivant veulent imposer au réel par la force des mots, et avec une écriture agressive et provocatrice…en fait l’intrusion de MOHAMED KHAIR EDDINE à l’écriture agressive et provocatrice, et la parution de la revue dont il est le fondateur, mette brusquement les écrivains marocains autour des années 1970 au premiers rang de la littérature maghrébine. ABDELLAH JAABI tente  lui aussi de rendre  dans son écriture un peu de violence du monde carcéral.

 

 

 Une troisième générations s’engage davantage dans la réalité sociale te politique, il y avait entre autre ; RACHID MIMOUNI, avec son œuvre « la ceinture de l’ogresse », qui lui, apparaît véritablement comme le pionnier d’une nouvelle génération qui sait observer et dire crûment les choses.

 

 En effet, des maghrébins, exilés par choix ou enfants d’émigres, prennent la plume et s’inscrivent  dans l’espace littéraire français, une parole marginale dont les autres ne savent pas très bien encore, quel statut lui donner. C’est le cas de ces écrivains qui forment ce qu’on appelle  la littérateur beurs, entre autres ; FARIDA BELGHOUL, AZOUZ BAGAG , LEILA SABAR...les premiers puisent dans un imaginaire nourri de leur culture que leur de leur nouvelle résidence ne les empêche ni de nourrir, ni d’approfondir. Les seconds, par raidissement  identitaire, face à une différence qu’on leur renvoie comme signe d’exclusion, ont recours à un imaginaire maghrébin en souffrances,  les thèmes de cette génération  peuvent entre voisins mais l’ancrage principal, est européen, ce qui apparaît comme conflit civilisationnel dont la production des textes n’est que l’expression.  

 

  En guise de conclusion, la littérature maghrébine d’expression française demeure un cahier de doléances, tant qu’elle est la seule annonciatrice des maux qui guettent une société obsédée par son désir de recentrement sur une authenticité mythique.

 

 En somme, la littérature maghrébine d’expression française demeurera un enjeu essentiel, c’est pour cela qu’elle vivra, pour la raison qu’elle est capable de se nourrir du réel pour s’ouvrir à l’universel.

 

                                                                              BELBYED LEILA   

 

 

Il

Publié dans allaboutus

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article